Sélectionner une page

En France, nombreux sont les étudiants à exprimer le souhait de devenir kinésithérapeute, un choix de carrière de plus en plus populaire. Mais ils sont vite rattrapés par la dure réalité de l’accès à ce cursus ! En effet, les étudiants qui souhaitent se lancer dans cette aventure doivent surmonter plusieurs obstacles, et ce dès l’étape de recherche d’une formation en kinésithérapie. Aujourd’hui, une grande majorité d’étudiants français trouvent toutes les difficultés du monde à accéder à des études de santé. Heureusement, des alternatives existent… pour peu qu’on soit déterminé et, surtout, motivé !

Europe Eduss partage son point de vue sur l’accès aux études de santé suite à la réforme de la PACES, et propose des alternatives innovantes pour passer outre les obstacles qui se dressent sur la voie des étudiants en France. 

Les études de kinésithérapie en France : un véritable parcours du combattant

On ne vous apprend probablement rien en vous disant que le cursus pour devenir kiné en France est on ne peut plus exigeant et compétitif. En cause : Parcoursup, un passage obligé pour les étudiants qui souhaitent suivre des études de santé. Pourquoi ? Sur cette plateforme d’inscription qui leur permet de faire plusieurs vœux d’orientation, le processus est loin d’être simple… Pour ne rien arranger, les places sont limitées, notamment dans les formations médicales et paramédicales, très prisées par les jeunes bacheliers.

En effet, le processus d’inscription sur la plateforme s’avère particulièrement difficile et compliqué, en raison du nombre de candidats qui, chaque année, dépasse celui des places disponibles dans les universités publiques enregistrées sur Parcoursup. De ce fait, même avec un dossier solide (bon bulletin de notes, lettre de motivation exemplaire…), les chances d’obtenir une place au sein d’un cursus PASS ou L.AS pour accéder à des études de kiné sont loin d’être excellentes. 

Il est utile ici de signaler que suite à la réforme de la PACES en 2020, les étudiants qui souhaitent poursuivre des études de santé doivent suivre un cursus PASS ou L.AS. Seul bémol : bien que ces filières offrent une certaine flexibilité, elles ne garantissent pas un accès direct aux études de kinésithérapie. Sans oublier que le climat de compétition qui y règne a tendance à générer du stress et de l’anxiété chez les étudiants. 

Pour rappel, tout l’objet de la réforme de la PACES est de venir en aide aux étudiants en première année de médecine. C’est en tout cas ainsi que le gouvernement l’avait annoncé en 2020, dans un contexte où le taux d’échec au concours d’entrée commun à la poursuite d’études en médecine générale, en maïeutique, en Kinésithérapie ou en Pharmacie atteignait les 85 % ! Conséquence directe : beaucoup de bons profils étaient exclus, non par manque de compétences, mais par manque de places ! C’est ainsi que le gouvernement a décidé de remplacer la PACES par la PASS (parcours spécifique accès santé) et la L.AS.

L’avis d’Europe Eduss sur la PASS et la L.AS

Ce fut, certes, une réforme, mais pas de celles qui portent leurs fruits… C’est en tout cas l’avis d’Europe Eduss, et il est plutôt difficile de lui donner tort. Car si la PASS et la L.AS permettent aux étudiants de préparer leur réorientation en cas d’échec, ils n’ont pas plus de chances d’accéder au métier qu’ils visent pour autant. Nous vous le disions, la première année est souvent mal supportée par les étudiants. Les raisons à cela sont nombreuses, notamment la forte compétition qui donne lieu à un climat plutôt hostile, entraînant angoisse, perte de confiance, peur de l’échec… 

En réalité, les étudiants qui visent le diplôme de masseur-kinésithérapeute ou tout autre diplôme médical sont mis à rude épreuve, et ce de Parcoursup à la fin de la première année de PASS ou de L.AS. De l’avis d’Europe Eduss, les lacunes de la réforme, et du système d’enseignement supérieur français plus largement, sont ressenties de plein fouet par les étudiants. En dernier lieu, ce sont eux qui payent les pots cassés… La bonne nouvelle est que, pour devenir kiné en France, il n’est pas forcément nécessaire de faire des études dans l’Hexagone… grâce à l’Union européenne !

L’alternative européenne : étudier la kinésithérapie à l’étranger

Face aux défis du système français, de plus en plus d’étudiants cherchent des alternatives à Parcoursup, PASS et L.AS. L’une des options les plus prometteuses est d’étudier la kinésithérapie dans un pays membre de l’UE, où le diplôme obtenu est reconnu et permet d’exercer en France. Des destinations prisées comme la Belgique, l’Espagne et le Portugal offrent des études de kinésithérapie accessibles dès le baccalauréat, sans passer par Parcoursup ni concours.

En optant pour des études de kinésithérapie à l’étranger, les étudiants bénéficient d’un environnement d’apprentissage plus ouvert et inclusif. Car il faut savoir que les universités européennes proposent souvent des cursus plus axés sur la pratique et moins compétitifs que ce que l’on connaît en France, permettant ainsi aux étudiants de développer leurs compétences dans un cadre bienveillant. De plus, les critères de sélection sont généralement plus souples, prenant en compte la motivation des candidats et leur potentiel, plutôt que de se baser uniquement sur leurs résultats scolaires. Cette approche permet de donner une chance à un plus grand nombre d’étudiants, y compris ceux qui n’ont pas suivi un cursus scientifique au lycée.

D’après les statistiques de 2021, près de 25 % des kinésithérapeutes exerçant en France ont obtenu leur diplôme à l’étranger, dans un pays membre de l’Union Européenne. Ce chiffre témoigne de la popularité croissante de cette alternative. Les difficultés d’accès aux études médicales en France et l’attractivité des pays proposant ces formations sans Parcoursup ou sans concours devraient contribuer à l’augmentation de ce pourcentage dans les années à venir.

Europe Eduss : un soutien pour les étudiants en quête d’opportunités

Europe Eduss accompagne les étudiants dans leur choix de formation et les aide à trouver la meilleure option pour étudier la kinésithérapie en Europe. Convaincus que les étudiants doivent avoir la possibilité de choisir leur orientation sans être limités par un système restrictif, Europe Eduss œuvre pour offrir des opportunités aux étudiants motivés, quel que soit leur parcours.

Etudes de kiné à l’étranger : l’avis des étudiants d’Europe Eduss 

C’est désormais établi, les étudiants français tendent de plus en plus à plier bagages pour faire leurs études médicales ou paramédicales à l’étranger. Nous l’avons vu, ces derniers y sont souvent incités par des procédures d’admission plus souples qu’en France. Ce que l’on sait moins, c’est que les étudiants optent également pour cette alternative par considération économique. Pour d’autres, c’est aussi un choix de vie. Car il faut savoir que des études à l’étranger sont une véritable escapade culturelle, à la découverte d’un nouveau pays où l’on pourra nouer de nouvelles amitiés. En outre, le coût de la vie y est généralement bien inférieur qu’en France. 

Pour en avoir le cœur net, nous avons posé la question à trois étudiants en kinésithérapie, qui ont choisi Europe Eduss pour suivre leur cursus en Espagne, au Portugal et en Belgique :

L’avis de Martin, 23 ans, étudiant en kinésithérapie en Espagne

« J’ai choisi d’étudier la kinésithérapie en Espagne car j’adore la culture espagnole. Je ne regrette pas mon choix ! Les cours sont très intéressants et les professeurs sont compétents. J’habite à Hendaye, la première ville française à côté de l’école, et je suis à deux pas de la plage, c’est génial ! L’ambiance entre étudiants est vraiment sympa, sentir que nous avons tous le même rêve m’a vraiment aidé à m’intégrer. »

L’avis de Pierre, 18 ans, étudiant en kinésithérapie au Portugal

« Le Portugal est un pays magnifique et les gens sont vraiment accueillants. Je suis ici depuis un an et je suis vraiment satisfait de ma décision. Les professeurs sont disponibles et à l’écoute des étudiants. Le cout de la vie étant nettement inférieur qu’en France, j’ai l’opportunité de tester de nouveaux sports et de nouvelles activités. »

L’avis de Sarah, 18 ans, étudiante en kinésithérapie en Belgique

« J’ai choisi d’étudier la kinésithérapie en Belgique car les cours y sont en français. J’aime découvrir la culture Belge, qui même si elle ressemble beaucoup à la culture française, a ses propres spécificités. Étudier dans un lieu où je me sens bien était pour moi indispensable. En étudiant près de la frontière Belge, je peux profiter les week-ends à la fois de la métropole de Lille et de la métropole de Bruxelles ! Mais aussi des jolies villes typiques comme Bruges ou Gand… il y a tout le temps quelque chose de nouveau à découvrir ! »

Ces étudiants passés par Europe Eduss pour faire leurs études de kiné sont unanimes : il fait bon faire des études à l’étranger ! On ne peut en effet ignorer les nombreux avantages de la formule, au premier rang desquels citons le dynamisme des villes de destination, la bonne ambiance qui règne dans les universités, ou encore la dimension découverte inhérente au voyage.