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Le prolapsus pelvien, plus connu sous le nom de « descente d’organes », représente la descente d’un ou plusieurs organes du pelvis, à savoir l’utérus, la vessie, le rectum ou le péritoine. Il s’agit, comme le rappelle Jean-Pierre Giolitto, d’une pathologie fréquente (et pourtant encore tabou) chez la femme : près de 10 % des femmes ont un risque de se faire opérer dans leur vie d’un prolapsus génital. Il existe toutefois différentes options qui permettent de lutter contre les désagréments engendrés, qu’un chirurgien-urologue choisit en fonction de la situation de la pathologie de son patient.

Qu’est-ce qu’un prolapsus génital ?

Dr Jean-Pierre Giolitto souligne que le prolapsus génital, ou prolapsus génito-urinaire, est une descente d’un ou plusieurs organes pelviens. On retrouve 3 types de prolapsus, qui peuvent être présents chez certains patients de façon associée :

  • le prolapsus cystocèle ou vésical  (de la vessie), qui est la forme la plus courante ;
  • le prolapsus hystérocèle ou utérin (de l’utérus) ;
  • le prolapsus rectocèle ou rectal (du rectum).

Les caractéristiques du prolapsus

Le prolapsus est provoqué par le relâchement et/ou l’étirement des ligaments et des muscles pelviens. Plusieurs causes peuvent en être à l’origine, comme :

  • la grossesse et les accouchements ;
  • l’âge et la ménopause ;
  • la constipation chronique ;
  • le port d’objets lourd ;
  • la toux ;
  • la présence de fibromes ou de tumeurs pelviennes ;
  • l’obésité ;
  • des antécédents de chirurgie pelvienne ;
  • certaines pathologies génétiques ;
  • certaines pathologies neurologiques ou lésions de la moelle épinière

Le professionnel de santé effectue un examen clinique ainsi qu’un interrogatoire médical afin de poser son diagnostic. Il est dans certains cas possibles qu’il prescrive un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) pour détecter une éventuelle infection urinaire, un examen urodynamique, une IRM pelvienne ou encore un colpocystogramme.

Il peut alors déterminer le traitement le plus adapté à son patient. Le prolapsus génital peut en effet être traité de diverses manières en fonction de son âge et de ses antécédents. Dans certains cas, la chirurgie est incontournable. Elle peut être réalisée par voie abdominale (promonto-fixation) ou par voie vaginale.