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La procréation médicalement assistée (PMA) ouvre la porte à la parentalité pour de nombreux couples. Si le dispositif du « 100% stérilité » promet une prise en charge intégrale par la Sécurité sociale, la réalité révèle souvent des coûts additionnels non négligeables, d’où l’importance de choisir une mutuelle adaptée afin de réduire au maximum le reste à charge pour les futurs parents.

Comprendre la PMA et ses prises en charge

La procréation médicalement assistée, ou PMA, regroupe des techniques avancées destinées à aider les couples rencontrant des difficultés à concevoir naturellement. En France, l’Assurance maladie reconnaît et couvre deux principales méthodes de PMA :

  • La fécondation in vitro (FIV), où l’ovule est fécondé par le sperme en laboratoire avant d’être réimplanté dans l’utérus ;
  • L’insémination artificielle intra-utérine, technique consistant à introduire le sperme directement dans l’utérus pour favoriser la rencontre avec l’ovule.

Malgré la couverture par l’Assurance maladie, le parcours de PMA demeure onéreux et exigeant, avec un coût moyen estimé à 4 000€ pour un suivi dans un centre public.

Le dispositif « 100% Stérilité » en PMA expliqué

Dans le cadre de la procréation médicalement assistée, la Sécurité sociale française met en place le dispositif « 100% stérilité », gage d’une prise en charge intégrale des soins nécessaires au parcours. Cependant, cette couverture à 100% est conditionnée à l’utilisation de praticiens conventionnés et au respect du tarif de convention.

Que signifie concrètement ce dispositif ? Les éventuels dépassements d’honoraires, ainsi que les actes médicaux réalisés dans des cliniques privées ou par des médecins non conventionnés, ne bénéficient pas de ce remboursement intégral. Pour couvrir ces frais supplémentaires, il devient essentiel de s’orienter vers une mutuelle offrant une prise en charge des dépassements d’honoraires, afin de minimiser le reste à charge pour les couples engagés dans un parcours PMA.

Modalités de remboursement en PMA : ce qu’il faut savoir

Pour les couples envisageant la PMA, il est essentiel de connaître ces conditions afin d’optimiser leur parcours. La limite est fixée à quatre cycles complets de FIV (fécondation in vitro) ou d’insémination, incluant le transfert d’embryon. Si ce dernier n’est pas réalisé, le cycle en question n’est pas comptabilisé.

Qu’en est-il en cas de succès ? Une grossesse menée à terme et aboutissant à un accouchement réinitialise le compteur pour d’éventuels futurs traitements. Cependant, l’âge joue un rôle déterminant : en France, les femmes de plus de 43 ans ne sont plus éligibles à une prise en charge de la PMA.

Avant de s’engager dans cette voie, les couples doivent effectuer une demande préalable auprès de leur médecin. Ce document, une fois rempli, est indispensable pour solliciter l’approbation de l’Assurance maladie et une prise en charge par votre mutuelle.

De l’avis de la mutuelle du ministère de la Justice, un point mérite d’être souligné : contrairement à ce que l’on pourrait penser, un diagnostic formel d’infertilité ou de stérilité n’est pas une condition sine qua non pour bénéficier d’une prise en charge. Si vous tentez d’avoir un enfant depuis plus d’un an sans succès, votre médecin peut légitimement demander une prise en charge pour PMA.

Sélectionner la meilleure mutuelle pour son parcours PMA

D’emblée, il faut savoir que le dispositif « 100% stérilité » ne couvre pas l’intégralité des frais de la PMA. Les spécialistes consultés, ainsi que les techniques médicales employées, peuvent engendrer des coûts significatifs, notamment en termes de dépassements d’honoraires, qui sont fréquents dans ce domaine. De plus, selon l’emplacement de la clinique choisie, des frais de déplacement peuvent s’ajouter à la facture. Pour une couverture complète et rassurante, la souscription à une mutuelle performante devient donc primordiale.

Face à cette réalité, comment choisir la mutuelle la plus adaptée à un parcours PMA ? Il est recommandé de privilégier une offre proposant un remboursement conséquent des dépassements d’honoraires, idéalement à hauteur de 200% de la Base de Remboursement de la Sécurité Sociale (BRSS) au minimum. Certains contrats offrent également des forfaits spécifiques pour l’assistance à la procréation ou prennent en charge les frais de déplacement, des options particulièrement avantageuses pour les couples engagés dans cette démarche.